Dédicace à Couba Mgom ou Déclaration pro nuptiale! par FRIDA

Dédicace à Couba Mgom ou Déclaration pro nuptiale!

  • par Fritzberg Daléus (Québec Canada)

Chiasme qui la fâche quand elle tient à exprimer limpidement sa pensée, kakistocratie qu’elle dédaigne ou déteste en dégainant sa hargne dès l’apparition de cette écume, et eut pour tâche à démolir au tympan des autorités qui l’écoutent, malgré son frêle âge fringant, fougueux et transitoire, et ce, longtemps après qu’elle se soit tenue encore ferme.

Ouverte à tout obit en faveur de l’âme de l’une de ses grands-mères bien aimées par rapport à sa pudicité tout enjolivée; ce legs a fait de sa petite d’hier, la déesse d’aujourd’hui par devant laquelle, je n’hésite guère à m’incliner, mais quant au côté.

Uranisme d’autrui, c’est là que son authentique visage se dévoile lorsqu’elle se fâche sans se faire du mauvais sang pour ne pas pourrir ses cellules vitales, ni braver par excès un tel saut périlleux, voire devenir à ses heures de joie et au goût du jour.

Barathre, non, ni au levant, ni au couchant et qu’importe la saison, pourvu que le bonheur y soit, car pour cette Muse de la trilogie: (ACH) audace-courage-humilité, l’aube de la sagesse n’a d’autre choix que d’emprunter ce chemin ou d’adopter ce concept, qui se veut d’abord et avant tout universel, mais peut être à tendance.

Aphrodisme, s’il suinte de l’abréaction quelque peu agélaste, ce qui nous empêche souvent de profiter de l’immédiateté du jour J mélassé, exempt de contrariétés, d’imprévus, de contretemps, de compromissions ou de tout marionnettiste improvisé et de mauvais goûts, venant implorer ta grâce, ta bonté ou ta bénédiction en lieu et place de moi!, fou de toi!

Morbidesse me blesse, mais magenouiller à ses pieds si bien sied, quoique enchainés sur son socle enraciné dans le roc, mais quant à ses yeux demeurant lumineux au-dessus de tous les cieux à dessein d’éclairer les cœurs les plus sombres de son enclos béni et joufflu, asile des pleurs et pleurnichards vagabonds quand on l’entend siffler, et que nos fibres vibrent à la délectation des épicuriens fous d’elle comme moi, d’ailleurs…elle se retient.

Gnomique, me semble-t-il, cette Sirène qui ne s’est jamais laissée surprendre avec la queue en l’air… raison de plus pour que ce degré d’amouritié intime une fois l’apprivoiser, n’aura probablement nulle limite à l’échelle de l’amour ultime, qui atteindra certes plus tard, le summum de l’expansibilité des plus-values dans le secteur moral des surenchères.

Oligarchisation quasi naissante chez la majorité d’entre nous, lorsque le temps de nous rejoindre autour d’un idéal commun arrive ou pointe à l’horizon, et c’est à ce moment précis que les couleurs de l’arc-en-ciel commencent à blêmir, et ce, jusqu’à disparaître complètement du décor, jadis paradisiaque, hélas perdu dans le gouffre happant aujourd’hui toute luxure.

Mnémonisteen dépit des métaphores adustes et dépourvues d’aéromancie, mais quant aux phénomènes occultes qui osent se mettre en exergue, la cure de démystification s’avère pour elle impérative, toujours plus stricte; en pensant tant à me rapprocher de cette divinité en présentiel, là où la cuicidomanie non stupide n’est toujours pas trop loin, si jamais cette Dulcinée rêvée me refuserait de tendre la main pour enjoliver soudain ma vie, tellement que sa silhouette est mignonne à transborder dans la cru de mes eaux claires!

  • De : Fritzberg Daléus (FRIDA)

Le Paris diplomatique / ISSN 2563-818X (En ligne) – ISSN en cours (Imprimé)