La Petite Sirène Noire parf Pilot Poet

La Petite Sirène Noire

  • Par Pilot Poet

J’ai vu, à Copenhague, la Petite Sirène,

sise sur son rocher, jolie femme poisson,

elle est si près du bord, son regard nous entraîne,

à la suivre, inconscients, vers d’autres horizons,

et j’ai imaginé, les Sirènes antiques,

mi- femmes, mi- oiseaux, qui pouvaient s’envoler,

à l’image de celles, des milieux aquatiques,

mais seulement en rêve, les ai-je rencontrées,

quant à la plus gracieuse, c’est la Sirène noire,

silhouette allongée, que la couleur grandit,

elle tire ses cheveux, regarde son miroir,

dans lequel, chaque fois, sa beauté resplendit,

délicieuse, elle ondule, et sans aucun effort,

comme un poisson dans l’eau, elle traverse l’espace,

elle avance, serpentant, ondoyant de son corps,

en battant, ses nageoires, ne laissent nulle trace,

au sourire d’albâtre, jolie fleur de lys noir,

naïade océanide, fille de l’océan,

née d’écume marine, il suffirait d’y croire,

pour désirer l’aimer, aussi intensément,

telle Ondine, en attente de tendres épousailles,

elle offrira son corps, à l’élu de son cœur,

sur terre, ou dans les mers, il n’est pas de muraille,

qui saurait les priver, de vivre leur bonheur !

Ainsi vont les légendes, chez nous pauvres mortels,

que vous soyez naïades, sirènes, elfes ou fées,

nous allons communier, au pied de vos autels,

paradis irréels, qui nous font tant rêver !

Pilot Poet juillet 2025, 06:00 am

Collaboration spéciale IDC, IDWG, Le Matin Canada, Le Paris-Diplomatique, Haïti-Observateur

Le Paris diplomatique / ISSN 2563-818X (En ligne) – ISSN en cours (Imprimé)