Fleur
Fleur, que tu vives seule, ou en inflorescences,
Que tu sois d’extérieur, de parure, d’ornement,
De la vie, par nature, tu demeures l’essence,
Consacrée par le fruit, plus riche que diamant.
Éphémère beauté, fragile, frêle, fugace,
Nous invite au bonheur fugitif et fuyant,
Quand pétales flétris ne laisseront pour trace,
Que l’heureux souvenir d’un spectacle vivant !
Majestueuses fleurs vous êtes périssables,
Éternité d’un jour, belles si peu de temps,
Passagère existence, ne sait être durable,
Aussi pour vous aimer, ne perdons pas de temps.
La plupart d’entre vous, pourtant hermaphrodites,
Offrent corps féminin élégamment galbé,
Butinant étamines, pollinisant bien vite,
De tout petits insectes sauront vous honorer !
Vous vous êtes parées de si douces fragrances,
Multitude d’arômes, exhalation, bouquet,
Susciterez toujours la divine attirance,
Princesses végétales, finement parfumées.
Depuis les temps anciens, vous avez un langage,
Rose blanche innocence, rose rouge d’amour,
Et si la rose jaune, nous sait un brin volage,
Fleurs de mille couleurs, nous aimerons toujours !
- Pilot Poet (1 janvier 2022)
Le Paris diplomatique / ISSN 2563-818X (En ligne) – ISSN en cours (Imprimé)
