DOSSIER ABELSON GROS NÈGRE – Si la Justice n’était pas Morte en Haïti… !

DOSSIER ABELSON GROS NÈGRE

  • Si la Justice n’était pas Morte en Haïti… !

Port-au-Prince, le jour se lève, il n’est pas comme la routine ni semblable à celui de la veille. Un policier est libéré, un avocat est confirmé. Me Cadho est fort de la victoire du libéré, le Directeur général impliqué sera probablement accusé si la Justice fonctionne rue Mgr Guilloux. On est ici en pleine Amérique au soleil des Caraïbes. L’image parle, l’État de sa faiblesse a créé un héros, il est en couleur de drapeau. Paris-Diplomatique observe.

Abelson Gros Nègre est libéré par ordonnance d’un juge, la foule s’avise. Constitution en main, chemise rouge de la victoire, drapeau au vent, il était prêt, il s’en est recouvert. La face dit tout, il y a un prix à payer si l’on veut recouvrer la justice. Mieux, quand la Police a pénalisé injustement un policier dans la fonction d’association syndicale. Quand il y a eu politisation de l’institution et de la justice pour faire taire un homme dans son droit de la loi mère. Le dédommagement est incontournable, c’est le droit au sens de la loi.

Faut-on évoquer l’existence de l’UNESCO pour faire assimiler ce besoin de sauvegarder le patrimoine immatériel qu’est la Justice, même à Port-au-Prince ?

Le Paris-Diplomatique suit avec un intérêt particulier le déroulement de cette affaire qui a inquiété le Droit quand Paris-Bordeaux y a investi des diplômes là-bas….

Le 16 décembre 2021 à 16H35, la République a réussi le grand miracle que l’on disait pourtant improbable sous les tropiques, la Justice est au coma,  mais la Justice n’est pas morte si l’on considère la libération ou la victoire de Gros Nègre. Si l’on considère la pratique du Droit de Me Cadho et Associées. On en avait déjà parlé à l’occasion, c’est ID qui défendait le principe de justice à l’occasion d’abus politiques contre Jean Jackson Michel. Le Droit exercé de Me Mireille Branchedor avait rendu à la République son lustre, mais il y en avait plusieurs républiques dont celle du défunt président accusateur qui injustement, et impunément avait fait payer une facture politique d’adversité à un des candidats à la députation de la zone d’Arcahaie, cité du Drapeau. JJM est depuis mis sous haute protection. C’est à ce titre que l’on mesure à l’UNESCO, le poids de ce patrimoine immatériel qu’est la Justice quand de Paris, nous crions au savoir-faire. Justice pour tous.

La bataille du Droit n’est en fait pas terminée, à Port-au-Prince, Paris se doit de réclamer à la mission onusienne active en Haïti, par le biais de l’UNESCO et d’autres portes diplomatiques, le dégagement des voies pour réparer la voix d’un instrument de la Justice là-bas, car Abelson Gros Nègre en fait partie en matière de code de profession, après son barreau. Ce serait pervers que de le laisser apprendre à l’école du Non-Droit. Réparation!

Paris doit se souvenir du nom de Kadhafi dans l’affaire Lockerbie.

Justice et réparations vont de pair. Sinon c’est déjà le chaos… onusien.

Appuyer le Droit la loi les règles en Haïti, c’est la seule façon de prévenir l’eurovague. Sinon, la vague remontera au-delà jusqu’ici. Le silence est aussi et plus que complice !

L’État, de sa faiblesse, a créé un héros constitution en main…


Le Paris diplomatique / ISSN 2563-818X (En ligne) – ISSN en cours (Imprimé)