La mer, ma mer
Certes, ce n’est pas l’océan,
Étendue sur trois cents nautiques,
Mais redoutés sont ses courants,
Entre « Dover » et l’Atlantique !
La mer…
Pourtant étroite et peu profonde,
En tangentant la Mer Celtique,
Il arrive qu’elle soit furibonde,
Parfois même apocalyptique,
Ma Mer !
Elle arbore les couleurs du ciel,
Parfois bleutée ou azurée,
Et contre un rayon de soleil,
Elle apparaît gris argenté !
La mer…
Quand du sable jaune, de l’eau bleue,
Naitra ce vert de couleur chaude,
Ravissement, plaisir des yeux,
Sera de jade et d’émeraude,
Ma Mer !
Elle est parfois si caressante,
Qu’elle sait s’offrir les jours d’été,
Toujours plus tendre et plus aimante,
Nul n’est besoin de la prier !
La mer…
Mais lorsque sa poitrine gonfle,
Poussée par la houle et le vent,
Elle bat, elle respire, elle ronfle,
Aux grandes marées de printemps,
Ma Mer !
Elle est le palais des sirènes,
Des créatures fantastiques,
Et elle abrite, souveraine,
Le merveilleux monde aquatique !
La mer…
Parfois elle se montre traîtresse,
Combien d’hommes s’y sont noyés,
La belle amie, belle maîtresse,
Perdus pour l’avoir trop aimée,
Ma Mer !
- Pilot Poet (29 janvier 2022)
Le Paris diplomatique / ISSN 2563-818X (En ligne) – ISSN en cours (Imprimé)